Désert, démarche de silence, de solitude, en présence d’autres individus qui font la même quête d’absolu, de croissance et de recherche.
Moments de méditation, de silence : contemplation, partage, rire et chants avec nos guides berbères, font partie du quotidien.
Le pas à pas du dromadaire nous conduit au pas à pas de nos vies; faire le vide pour que suive le plein. Dans cette démarche du silence, à l’ouverture de nos cœurs, s’ajoute la rencontre fortuite avec le divin et l’intemporalité : le temps s’efface et l’infini millénaire apparaît dans le paysage figé par les années.
Le désert surgit non plus comme lieu de mort, mais comme lieu de vie, en permanente et lente transformation… comme nous!
La rencontre avec les nomades, ces hommes et ses femmes du désert qui y plantent leur vie de mouvance pour y chercher nourriture et fratrie, nous marque à tout jamais.
Le regard du berger, dans sa calme profondeur et dans son dépouillement, est l’enseignant d’une vie dénudée du superficiel. Son regard confronte, son dépouillement confronte, sa joie simple dans l’amitié réchauffe. Son chant transporte sa poésie que le cœur comprend dans l’inutilité des mots.
Et ces précieux moments avec le soleil, la lune et les étoiles qui couvrent de leur présence cette terre qui roule sous leur regard, parfois dur, parfois tendre et mystérieux de leur infini présence.
Il fait oublier le temps pour donner à l’instant présent tout son poids, son importance et nous rappeler l’essentiel d’habiter totalement ce qui est. Le mental, petit à petit, perd prise dans la destructuration qu’apporte le pas à pas du désert.
Confronté à la vie, à la mort, à notre être profond, à l’histoire de notre vie, nous traçons le chemin vers la rencontre de notre « sage intérieur » qui, en ces lieux, trouve parole et se manifeste. Il apporte l’éclairage au sens de notre présence en cette vie et sur cette planète.
Le désert, une fois rencontré dans son essence, s’installe en nous comme un phare permanent qui se manifeste tant le jour que la nuit.
Dans les moments de doutes, de tourbillon de la vie, dite « civilisée », le désert reste comme lumière, comme la source de l’oasis qui apporte réconfort après la longue marche… Comme le thé de l’amitié pris sous les étoiles dans le rythme du tambour et des chants du cœur et de l’âme.
« L’Homme rencontre l’homme, le cœur rencontre le cœur de la vibration à toute vie, et si s’installe l’écoute, le vide parle de plénitude… du « Je suis » en toute chose, en tout être, en tout moment. Alors cessent la quête et la recherche pour donner présence à la nourrissante contemplation. »
—Maurice Clermont, 12 mars 2007
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Ces douze jours, nourris de marches silencieuses, au pas à pas du dromadaire, sont nécessaires pour vivre une évolution intérieure significative. Nos hôtes, les Berbères, nous partagent leur sens de l’hospitalité en toute simplicité, sécurité et générosité. Ils guident nos pas et nos cœurs dans l’immensité des paysages et des nuits étoilées.
Si nos pas dans le sable s’effacent au gré du vent, l’expérience du désert reste à tout jamais vivante en nous.
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